Une rencontre trop sage
- Camille Sorel
- 28 déc. 2021
- 2 min de lecture
Dernière mise à jour : 11 févr. 2023
Nous sommes dans l’ascenseur. Je m’appuie au miroir, très près de toi. Je lève les yeux vers toi, les lèvres entrouvertes et inspire ton parfum. Tu te places face à moi, me regardes une seconde, hésites encore un peu. Je me cambre, bombe la poitrine et je saisis ta main que je pose sur ma hanche.
Ton désir se libère soudain avec autant de force qu’il était retenu.
De ta main sur ma hanche, tu me serres contre toi et tes lèvres me boivent. Ce n’est pas un baiser, ce sont nos souffles qui se mêlent, nos langues qui se frottent, nos salives ensemble. Mes mains courent dans ton dos, j’attrape tes hanches, tes fesses, je sens ton sexe raidir contre mon ventre.
Un son de cloche synthétique et les portes s’ouvrent, nous libérant rougis, débraillés et hagards. J'ajuste mes cheveux et toi, tu souris. « Viens. » Tu m’entraines dans le parking souterrain et me colles contre ta voiture. Notre baiser affamé se poursuit. Tu attrapes mes seins, tu bandes contre moi, tu souffles, je gémis. Nous avons besoin de nous prendre, nous lécher, nous pénétrer, nous unir.
Je glisse ma main vers ton sexe. Il faut que je te sente, que je te connaisse partout. Je voudrais te goûter. Tu râles à mes caresses et déboutonnes ma robe, libérant un sein de la dentelle fine. J’ai peur que l’on nous voie, emmène-moi ailleurs.
Je recule d’un pas. Entre mes cuisses, une fraîcheur me surprend : ma culotte est mouillée et la peau nue au dessus de mes bas est lubrifiée aussi. Dans quel état sommes nous ! Nous sommes animaux. Il faut que tu me possèdes, je suis femelle en rut, j’ai besoin de ton sexe.
- Prends-moi. - Je dois partir...
Ah bon, tu veux partir ? Je prends ta main et la glisse sous ma robe. Je me sers de tes doigts pour essuyer ma vulve sans te quitter des yeux. Ton soupir s’entrecoupe d’un hoquet de plaisir. Tu portes les doigts souillés à ta bouche. Alors lentement, je plie les genoux sans le quitter des yeux et descends vers ton ventre. Je dois être Méduse car tu es statufié. Je dépose un baiser sur ta braguette tendue.
Et c'est tout.
Je me relève et pars.
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